Prends le temps, prends le temps et
Brasses du vent, grandis lentement
Prends le temps, prends le temps et
Embrasses les gens qui t’aiment tendrement
Prends le temps, prend le temps et
Mets-y des accents, Mets-y des accents
Ais du cran, Ais du cran mais
Prends garde à tes os, prends garde à ton sang
Prends les erreurs, prends les erreurs
Fais de ton mieux, Fais de ton mieux
Prends les horreurs, prends les horreurs
Fais ce que tu peux, fais ce que tu peux
Prends la chaleur, prends la chaleur
Attises les braises, forges ta passion
Prends de l’élan, Prends de l’élan et
Sautes à travers tes plus grandes ambitions

Penches dans les pentes, souffles dans les côtes raides
Masses, creuses et sèmes. Apprends et enseignes
Chantes, rappes et danses. Construis et penses. Aimes.
Prends la peine d’y croire, même les jours blêmes

Crées des liens, crées des liens et
Mets y du tien, mets y du tien mais
Tries les bien, tries les bien et
Dénoues chacun d’eux s’ils t’entravent les mains
Gardes ceux qui t’aident. Prends en bien soin.
Malgré les manies, les tempêtes et les chagrins
Chacun de leurs sourires t’ira sous la peau
Quand le tien sera noué par un fléau.
N’y penses pas, n’y penses pas et
Amuses toi, amuses toi ouais
Ne t’arrêtes pas, ne t’arrêtes jamais
De rire mêmes quand le pire vient te narguer
Plantes tes rêves, plantes tes rêves et
Fais en une forêt forte et inspirée
Bois en la sève, bois en la sève et
Sautes par dessus tes plus grandes anxiétés

Penches dans les pentes, souffles dans les côtes raides
Masses, creuses et sèmes. Apprends et enseignes
Chantes, rappes et danses. Construis et penses. Aimes.
Prends la peine d’y croire, même les jours blêmes

Prends tout ce qui t’entoure et fais en des étincelles
Prends la peine d’y croire dur comme fer même les jours blêmes
Prends la douleur et la douceurs, les sueurs et les heures acharnées
tisses avec elles un manteau des plus distingués
Portes le chaque jour pour ne pas oublier
Que n’importe quel sommet peut être à ta portée
Que même capable de tout, ‘y aura toujours des regrets
Mais que c’est déjà splendide d’essayer
Rappelles toi ce toit d’étoile affalé dans les fables
Où tu t’emballer à dessiner dans le sable un monde idéal
Dis toi qu’il est toujours là, sous ton épiderme
Et qu’il suffit d’une simple graine pour que ça germe
plantes la profondément, abreuves la abondamment
De bons moments, si elle te les rends
savoures les pleinement
C’est parfois tellement simple, et parfois si prenant
D’être brillant seulement parce qu’on est vivant.