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Grain(s) de Riz
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Pays Sage

by INNVIVO

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1.
De la lime à la lame De l’abus à l’abime De la boue à la cime De la frime à la flamme Du rire au râle De la rime à la rame de l’espace à l’espèce de laisse moi à laisse toi du carreau à la caresse du terreau au carat du caveau au palais du cousu au paria du passé au pas fait du parfait à l’abstrait du présage au présent du firmament au filament des firmes allant aux faux fuyant du film entourant tous mes aliments de l’accru à la crise du sucré au salé du dégout à l’emprise de la chute à l’assise du repli à l’assaut Du Sirocco à la Brise de l’oublie à l’égard du départ au dépôt de ta peau à ma part de l’éclat au déclin du « c’est rien » au sérum de l’ébat au dédain d’un bout à l’autre de l’azur à l’azote de l’aorte à la ville de la horde à l’exil du péril au puéril de l’idylle à l’idiot du stérile au fécond de l’idéal à l’étau L’escrime de l’estime de soyeux à souillé du brouillon au bouillon de touchant à touché De l’allure à la perte des souhaits au ça y est Des augures à l’alerte De l’amour à l’inerte du sable à la poussière De l’homme à la bête de l’ennui à l’envie des prières aux sciences du printemps à l’hiver De l’inertie au silence de l’amant à l’amer de l’âme sœur à la merde de la peur à la paire de la sphère à l’équerre de l’écran à la guerre de l’eau clair à l’alcool de l’envers à l’envol du ciel au sol d’acide à doux, du nid douillet à l’ alvéole D’inouï à placide de fragile à solide de gazeux à liquide du pommé au prodige du génie au gênant des liens du sang au litige de la stase au torrent de l’aimant au damné du cyprès au ciment de la rouille au luisant du pas sûr au « pas d’chance » de la passe à la passion de la casse à la cadence de la phobie à l’action de l’opulence à la nasse du lubrique à l’indigent de la neige à la mélasse de l’adulte à l’enfant du confort au carcans de l’occulte au brillant L’escrime de l’estime.
2.
Pays Sage 03:30
Ces temps-ci tout s’échappe C’est tacite mais ça râpe Les tripes et les tempes Quand les corps flottent dans les sapes Les principes remuent Ça bouge rouge et trapu Charnu, Charnel, chargé de longues étincelles Certaines happent avidement celles Errant dans la dentelle de l’aube et d’autres attrapent celles qu’on ramasse à la pelle dans les ruelles endormies D’un jeudi après-midi âpre et acide, Ocre et torride et Nacré d’envies teintées d’ennuis Les nuits se pavanent d’une magie astrale Penchent parfois blanches parfois douces comme les anges étrange toit de velours et de lueurs sourdes aux questions L’impression que ça peut durer mille ans et pourtant sous le même couvercle on entend des alertes, des coutumes caduques et des succès des chasses aux sorcières, des orages et des pertes des déserts où la neige se met à tomber c’est évident le ton monte je le sais bien. J’y pense avec assez de honte et de chagrin. C’est déjà difficile ici de se frayer un chemin Si j’aide le voisin je cède du terrain Et pourtant le ton monte je le sais bien j’y pense avec assez de honte et de chagrin La tempête est à ma porte, peu importe J’escorte la cadence et ne pense pas à demain. Pays Sage demain était déjà écarté quand je marchais sur quatre mains et gobais la norme d’une poignée de numéro un. Comment se vêtir et manger comment s’aimer Comment et qui attirer pour être un de ces individus respectés Amen, maintenant qu’on me prévienne du coût du système Du besoin de me méfier, du bien qui m’assène du train-train qui me saigne des liens qui me tiennent des plaines vertes et saines perdues l’année de ma dizaine des loups qui prennent les nappes et les marchés Drainent des maladies et vendent de quoi les soigner. des fous qui s’emparent d’esprits fatigués en font des soldats, spéculent sur leur crédulité. Des ultimes tribus libres chassées des forêts pour des intérêts financiers. Du confort et de la dignité que tout ça permet et la facilité d’en profiter à l’excès c’est évident le ton monte je le sais bien j’y pense avec assez de honte et de chagrin c’est déjà difficile ici de se frayer un chemin Si j’aide le voisin je cède du terrain Et pourtant le ton monte je le sais bien j’y pense avec assez de honte et de chagrin la tempête est à ma porte, peu importe J’escorte la cadence et ne pense pas à demain je pensais pouvoir penser à tout le monde et passer le long du courant sans le polluer mais tu sais, mes capacités ne sont pas si grandes J’empeste mais j’accepte les odeurs de regrets Je pensais pouvoir penser à tout ça et sculpter les étincelles qui font rêver Mais tu sais quand l’atrocité est dans mes bras Je la scelle en moi et n’ose pas la lâcher Et pourtant le ton monte je le sais bien j’y pense avec assez de honte et de chagrin c’est déjà difficile ici de se frayer un chemin Si j’aide le voisin je cède du terrain C’est évident le ton monte je le sais bien j’y pense avec assez de honte et de chagrin la tempête est à ma porte, peu importe J’escorte la cadence et ne pense pas à demain
3.
Grêle 04:01
Élancé dans l’essai d’enlacer l’essentiel, Un soleil toise un amont de dentelle, Pousse les murs et passe les flux, Perce les forêts pastelles et les ciels nus. Celles et ceux qui savent l’observer Accèdent au secret d’un mystérieux coffret, Assis dans les cimes, orné de métaux précieux, Dans son ventre un butin brille de milles feux, De milles jeux et de milles parfums d’Origine qui répandent éternellement cette comptine Où des barques de fortune défient vagues et galets, Dansent au dessus des écumes, boivent les eaux salées, Oscillent entre les courants, défient chaque tempête, Fêtent les printemps de l’absurde et de l’abjecte. Mangeons les chimères, tannons les sirènes Mais tâchons de ne pas flancher sous l’hydrogène Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air d’hiver et Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air de danger. Nuages d’encre, opaque bouillon Les spiritueux se répandent à foison dans la raison. Nord et Sud s’embrouillent sous la pression. L’impression que le tourment est une passion. Mais là sous un drap, s’agite un nid douillé. Des souffles se découpent sur des nuques mouillées. L’instant est parfait. De quoi tenir bon Face à la tempête qui soufflera la maison. Les peaux sont maintenant dégarnies de toutes cloisons. Ça grêle sous les veines, alors on pense aux saisons Qui laissaient dans les poumons un goût d’allégresse, un charme pour l’ambition, un ennui pour la sagesse, La force et l’impatience, la farce et l’ivresse, Les fleurs et les caresses, les longues heures de paresse. Agrippons ces méandres, relevons nos corps, Et tâchons de nous surprendre le long de l’effort. Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air d’hiver et Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air de danger. lassés d’entasser des reflets d’opinels, Argile et comètes se mêlent à nos ficelles ; Dardent lors d’un frêle battement d’ailes Et Courent le long de rumeurs infidèles. Écoute le chahut tant qu’il peut hurler Écourter l’abus ne suffira plus jamais. La dette est longue et les empreintes saignent. Le sursis sucre la flemme, l’oublie ronge la peine. Fortune stérile, estime en papier. Poussée sourde et idylle troublée. Avenir criblé, bouclier d’osier. Doses amplifiées. Causes erronées. Pause obligée. Prose aliénée. Clauses oubliées. Rosée d’aube déposée. Dépassons la nausée. Narguons la faucheuse, aguichons les miracles Et tâchons de ne pas se planter le clou du spectacle . Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air d’hiver et Ça grêle sous les veines, on gronde à la base On rêve au sommet de ces deltas parfaits. Lentement les pieds sondent le fond de l’ardoise. L’orage fredonne comme un air de danger.
4.
Y Monde 02:30
Une fois n’est pas coutume, les coups tombent et tout n’est qu’ombre, les matins lumineux fondent et les ondes inondent les foyers de leurs flaques immondes et détraquées. Traquer la quête du vrai dans le temps qui suit met la tête en vrac et trac et tracas dans les actes et les pensées. Tant de crasse et de macchabés, de coups fourrés, de fous couronnés, de troupes et d’âmes armées qui dament les esprits... Ainsi la vie n’est rien d’autre que l’ombre d’un prix, le timbre d’un pli qui l’affranchit de toutes sortes de folie...faut il parler d’ironie ? Faute de mieux nous vibrons le long des courants, Courant après l’instant cathartique et si l’éthique s’y perd on tique À peine. C’est à pleine dent qu’on mastique le bitume qui mène au jardin d’Éden, mais indigeste est la peine. Tousser tous ces délits et ces crimes, hisser et tasser des rimes. Tisser doucement des liens sucrés, salés, serrés, sereins. S’éreinter les sinus à force de sentiments saturés. Assumer les frais, les suées froides et les montées d’adrénaline. Courber l’échine devant les figurines plaquées dans les magazines... Le poids des machines évapore les signes d’espoir, le spleen s’empare de nous, on s’égare bien loin des racines plus je pousse et plus ça tire, plus je tiens plus ça chavire plus j’en ris plus j’enfouis plus je le nie plus ma foi jaunie plus je plie, plus ça tend plus j’envie mes rêves d’enfant plus j’en ai, plus j’en veux plus j’attend d’aller vers le mieux alors je pousse et puis ça tire plus je tiens plus ça chavire plus je cri plus tu te raidis plus je dis « je » plus tu nies plus d’une fois on vrille ainsi plus incompris que jamais tellement besoin d’être quelqu’un qu’on en vient à s’oublier Une fois n’est pas coutume, on oublie, et dans le bruit, on se perd loin des périls près de celles et ceux qui savent embaumer nos idylles. Dresser le portrait d’un monde qui danse quand il S’embrase à l’essence est de toute évidence d’un goût fragile. Mais c’est comme une prouesse commune à nous tous : On tousse gras mais ça n’empêche pas d’en griller une. Les devoirs s’affaissent, les droits se consument. On consomme l’ivresse, la paresse, en somme comme tout le reste. On gomme ce qui nous blesse. On paume ce qui nous dresse. On forme ce que nous laisse l’arôme de la sagesse. On aime sans que ne cessent la haine et la détresse. C’est fou comme la tendresse encaisse les hématomes... Plus je pousse et plus ça tire plus je tiens plus ça chavire plus je cri plus tu te raidis plus je dis « je » plus tu nies plus d’une fois on vrille ainsi plus incompris que jamais tellement besoin d’être quelqu’un qu’on en vient à s’oublier plus je pousse et plus ça tire, plus je tiens plus ça chavire plus j’en ris plus j’enfouis plus je le nie plus ma foi jaunie plus je plie, plus ça tend plus j’envie mes rêves d’enfant plus j’en ai, plus j’en veux plus j’attend d’aller vers le mieux
5.
Sac-à-dos tassé. Passent les vallées. Volcans, marais salants, déserts, Étangs, tant qu’ils sont vivants. Épuiser les pistes et puiser les vents. Aller de l’avant, dériver lentement. S’écarter pour mieux se centrer. Gâter la santé, la sentir à portée de mains. Tisser des lendemains chantants. Portes et fenêtres grandes ouvertes, Chasser patiemment les spectres. Faire entrer les brins d’air, Enlacer le bien-être et le temps s’arrête. Frôler l’éphémère, Masser l’amertume Et Plonger dans les fables. Colorer le bitume. Élancer la plume et se laisser-aller à Connaître le goût de l’idylle. Le cœur avide, Suivre le fil. Le verre à moitié plein ou vide À la santé des temps arides Des mois d’émoi rendent les choses Fades et fanées quand vient la pause, Là sous la peau, un peu d’osmose... Comme un goût de saccharose. Mousse et Gel, Feuille et Miel Tourne, tourne la ritournelle. Dis-moi dix fois s’il le faut D’attraper le soleil entre les barreaux. Mousse et Gel, Feuille et Miel Tourne, tourne la ritournelle. Des mois des fois s’il le faut Attrapons le soleil entre les barreaux. Barre au bout des doigts. Voile en transe, le silence. Sel et sable dansent. Bel ébat ! Les ballets pansent nos souffrances. Tracas lointains, Cap incertain, Vapeurs d’instinct. Les tempêtes n’y peuvent rien, Nos fantaisies sont nos gardiens. Il y a au sein de nos corps Un sort immortel, Un rempart éternel dont les parois sont Bâties de passion. Passent les saisons, Changent les raisons, sans jamais lâcher l’horizon. Iris doré par la catharsis. Allons s’étirer le long d’une seconde Contempler l’onde, oser l’esquisse D’une caresse profonde et lisse ; Laisser le monde tomber d’ivresse. Une matrice pleine d’allégresse. Des mois d’émoi rendent les choses Fades et fanées quand vient la pause. Là sous la peau, un peu d’osmose... Comme un goût de saccharose Mousse et Gel, Feuille et Miel Tourne, tourne la ritournelle. Dis-moi dix fois s’il le faut D’attraper le soleil entre les barreaux. Mousse et Gel, Feuille et Miel Tourne, tourne la ritournelle. Des mois des fois s’il le faut Attrapons le soleil entre les barreaux.

credits

released March 1, 2019

Music and Lyrics by INNVIVO
Artwork by Thomas Carretero

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INNVIVO Bordeaux, France

Une plume poétique empreinte de chanson française, à laquelle se mêle l’influence du hiphop et de la musique électronique.

C’est dans cette esthétique hybride, parfois planant et onirique, parfois rageur et énergique que INNVIVO propose un voyage contemplatif au sein du vivant.
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